mardi 5 mai 2009

Mumbai - première semaine

Bon, maintenant que le jetlag commence à se dissiper un peu et que je reprends lentement mon focus, voici mes dernières observations:



Stampeed dans un sous-sol humide

Le premier contact est humide. C'est comme passer d'un frigo à une serre. L'humidité à la sortie de l'avion vous colle dessus. La deuxième chose qu'on remarque, c'est l'odeur. Ce n'est pas si terrible en tant que tel, mais ça me rappelait l'odeur d'un sous-sol humide trop chauffé. Pour le reste, c'est un aéroport normal... jusqu'aux douanes. Et à cause de la panique de la grippe porcine / type A H1N1, l'Inde a ordonné aux aéroports de filtrer tout voyageur en provenance d'un pays ou des cas se sont manifestés. L'idée est louable, afin d'éviter une propagation du virus, mais l'effet contraire s'est peut-être produit: des voyageurs arrivant de tout bord tout coté s'aligne vers la file dédiée à la vérification médicale. Environ 2500 voyageurs (j'ai pas compté, mais il y avait beaucoup de monde) pour 4 médecins. Le processus était lent. La foule a soudainement décidé que c'était trop lent. Alors la file ordonnée s'est transformée en une masse de personnes, qui soudainement s'est précipitée vers les comptoirs des médecins. Et moi dans le milieu. Tout le monde s'est lancé, passeport et formulaire dans les airs, la main tendue vers les médecins. Le personnel médical n'a pas eu le choix d'étamper à l'aveugle les formulaires. C'était une énorme bousculade, un stampeed indescriptible. Tout le monde devait pousser pour faire son chemin. Je ne sais pas comment je suis sorti de la foule...



La sortie de l'aéroport est aussi mémorable. Les portes s'ouvrent et la chaleur et l'humidité de l'extérieur vous assome. Transpiration instantanée, une sorte de flash de consendation. Et il y a aussi la foule. Une énorme foule se forme pour accueullir les voyageurs, carton avec des noms en main. Étourdi par les nouvelles sensations, il faut maintenant trouver celui qui est supposé vous amener à l'hotel. Et il faut dire non à tout ceux qui vous proposent un taxi ou de prendre votre valise. Mais j'ai trouvé. Le parcours vers l'hotel était court, mais tout aussi étourdissant (mais fait de soir, donc j'ai pu éviter la peur... jusqu'au lendemain matin).



La douche fut un bonheur indescriptible.



Mais malgré la fatigue, le sommeil a été très difficile. Le lever du corps aussi.



Des taxis et du bruit
Allez hop, dans le traffic! Il faut dire dès le départ que j'ai toujours un chauffeur, ou je prends un taxi. Jamais, JAMAIS je ne conduirai en Inde. C'est complètement démentiel. Premièrement, la conduite est à droite. Ensuite, la discipline n'appartient pas à la route. Au début, ce n,est pas si mal: la route autour de l'hôtel et de l'aéroport est neuve, bien entretenue et on peut détecter des voies de circulation. Mais dès que ça rejoint les artères principales... Wow. Il y a des véhicules (et autres choses) partout: des voitures et taxis, des motos, des rickshaws (espèces de scooter à 3-4 roues avec un toit, servant de taxi bon marché), des vélos, des camions, des autobus et plein de piétons (pas encore vu les fameuses vaches). Tous tentent de prendre leur place, et la prennent. Au moins, tous vont dans la même direction. Ou presque, surtout aux intersections. Très difficile à décire. Je vais essayer d'ajouter une vidéo au blog.

Et le bruit que tout ça fait! Tout le monde klaxonne (c'est même indiqué derrière les camions "Please OK Horn"). Pour dire qu'on veut passer, qu'on laisse passer, dire merci, dire "mais de rien", "non tu passes pas", "enlève-toi de mon chemin chien/cheval/chèvre/vache/autre", etc. Tout le temps. Ajoutez le bruit des moteurs diésel, de la machinerie de construction, des gens qui passent/crient/vendent quelque chose, du chien/cheval/chèvre/vache/autre qui fait son bruit, de l'appel à la prière des minarets plusieurs fois par jour (j'habite dans la section plus musulmane de Mumbai), ça vous fait un bon bruit de fond. De jour comme de nuit. Je ne pense pas m'y habituer.

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